Quand l’Europe s’en mêle… mais que les assureurs français ne jouent pas le jeu.
En France, faute de soutien de la part des assureurs, les sages-femmes libérales ne peuvent pas contracter d’assurance pour accompagner un accouchement à domicile (« AAD »). Et jusqu’ici, elles acceptaient cette situation, pourtant en leur défaveur.
Mais une directive européenne récente va faire empirer leurs conditions de travail, les empêchant bientôt complètement de répondre aux demandes d’AAD des femmes qui sentent que ce sont les conditions d’accouchement qui leur correspondent.
Accoucher chez soi : un choix citoyen, sécurisé par les sages-femmes
Même si c’est inhabituel en France, l’AAD est une pratique courante chez nos voisins européens, car cela coûte moins cher à la Sécurité Sociale qu’une hospitalisation, sans mettre personne en danger ! Car les sages-femmes qui encadrent ces accouchements sont des personnes responsables, ayant suivi une formation longue et approfondie. Elles n’acceptent d’accompagner un accouchement à domicile que si elles jugent qu’il peut se dérouler en toute sécurité pour la mère et l’enfant, au regard de la santé de chaque femme.
Protégeons la liberté de pensée !
Pour ma part, je tiens aussi à souligner qu’en diminuant la diversité des modes d’accouchements et des soins proposés aux femmes enceintes, on diminue les options entre lesquelles elles peuvent choisir. On s’attaque donc aux libertés individuelles des femmes françaises. Et ça, c’est dangereux pour tout le monde, hommes et femmes. C’est inadmissible !
Alors bougeons-nous, les amis, bougeons-nous !
- signons la pétition pour qu’elles puissent être assurées sur le change.org
- transmettons l’info autour de nous, par exemple via ce lien vers une petit dessin animé de 4 minutes, qui explique très clairement la situation : « Soutien à l’accouchement à domicile »
- et si nous le pouvons, rejoignons les défilés pour les sages-femmes, en chantant à tue-tête le texte ci dessous, sur un air de Cloclo.
Et puisque c’est Halloween, permettez-moi de vous rappeler qu’à une époque pas si lointaine que ça, les « sorcières » condamnées au bucher étaient parfois tout simplement des sages-femmes un peu trop indépendantes au goût des notables du coin… Le monde aurait-il si peu changé ?
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